Casablanca: après les VTC, les motos-taxis sèment la zizanie chez les “petits taxis”

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moto taxi
Crédit: DR

L’application de covoiturage InDrive vient de lancer un service de transport à moto. Cette nouvelle fonctionnalité suscite une grande colère parmi les chauffeurs de taxis qui luttaient déjà contre les taxis alternatifs disponibles sur cette plateforme.

L’ajout de la moto comme nouveau moyen de transport au sein de l’application InDrive a provoqué de nombreuses réactions sur la toile. Les avis divergent entre ceux qui mettent en garde contre les différents risques et dangers qui peuvent en découler et d’autres qui sont ravis de pouvoir gagner du temps avec ce genre de moyen de locomotion dont l’avantage est de pouvoir se faufiler dans les embouteillages et d’éviter l’interminable recherche de places de parking.

L’annonce a également suscité l’enthousiasme de plusieurs jeunes possédant des motos qui ont manifesté leur intérêt pour ce nouveau business, indiquant que cette activité leur servira de job d’été rentable.

Lire aussi: Taxis vs VTC: Laftit a choisi son camp

Face à la crise de transport qui sévit dans la métropole, les applications du VTC séduisent un grand nombre de casablancais qui apprécient ce service innovant offrant des trajets plus rapides et plus prévisibles. Or, dans les arcanes de ce nouveau business, plusieurs enjeux entravent cette pratique, à savoir l’absence d’un cadre réglementaire.

Approchée par H24info, un représentant du syndicat des chauffeurs de taxis nous a expliqué que ce service expose les passagers à des défis sécuritaires majeurs, surtout que la grande majorité des utilisateurs de l’application sont des femmes. Ces applications ne font qu’accroitre l’intensité d’une concurrence déloyale et minimisent les revenus des chauffeurs de taxis. »

Par la même occasion, l’interlocuteur a mis en garde contre les nouvelles agressions et violences, indiquant que « dans ce contexte d’absence de lois encadrant ce secteur, ce nouveau service vient accentuer le conflit déjà existant entre les chauffeurs de taxis traditionnels et ceux des VTC qui seront confrontés à de nouveaux risques d’agressions et de violences comme le montre plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux depuis la création de ces applications de transport clandestin ».

« Nous revendiquons une intervention urgente du ministère de l’Intérieur et du ministère de Transport pour soit les bannir définitivement, soit instaurer des règles pour réglementer leur pratique ».

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