Gazoduc Nigeria-Maroc: les investigations topographiques lancées

Les premières investigations topographiques sur le segment nord du Gazoduc Atlantique Nigeria-Maroc, qui couvre le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, ont débuté, a annoncé la société Etafat.

Le consortium FONDASOL/ETAFAT chargé des activités de Survey Onshore pour le projet de Gazoduc Atlantique Nigeria-Maroc vient de lancer les premières investigations topographiques, a récemment annoncé Etafat sur LinkedIn juste après une réunion avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la compagnie pétrolière nationale du Nigeria (NNPC) et le consortium FONDASOL/ETAFAT.

Ce nouveau pas dans ce mégaprojet, conçu pour assurer l’approvisionnement des pays ouest-africains et également l’Europe du Sud en gaz naturel, intervient alors que les contours d’une décision finale d’investissement (DFI) se précisent.

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D’après le directeur général de la NNPC Limited, Mele Kyari, qui s’exprimait lors d’une session de dialogue sur le leadership à la conférence CERAWeek à Houston (États-Unis) fin mars, la décision d’investissement finale sera prise en décembre 2024.

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Lors de cette session dédiée à l’exploration des stratégies pour une transition énergétique, le DG de la NNPC a tenu a souligné qu’il s’agit d’un sujet très difficile pour certains pays africains, notamment en Afrique subsaharienne, qui sont confrontés à des pro disponibilité énergétique et non à la transition.

« Nous comprenons les arguments en faveur de la transition énergétique, mais le moyen le moins coûteux d’y parvenir est le gaz. Nous voyons clairement les opportunités créées par le gaz. Aujourd’hui, nous construisons un certain nombre de lignes principales et d’autres infrastructures gazières qui fourniront du gaz à un certain nombre de réseaux gaziers », a noté Kyari, cité dans un communiqué de la NNPC.

Il a dans ce sillage déclaré que le projet de gazoduc Nigeria-Maroc (NMPC), qui assurera l’approvisionnement en gaz pour treize pays africains et jusqu’en Europe, « est à un stade avancé ».

Le plus long projet de gazoduc offshore au monde, couvrant environ 5.600 km, est à même d’améliorer les infrastructures énergétiques, favoriser la coopération régionale et permettre une véritable transition énergétique des pays d’Afrique de l’Ouest.