La revue de presse de ce jeudi 27 juin

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La revue de presse de ce vendredi 28 juin
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Flexibilisation du régime de change ; Carrières de sable et de marbre ;  Station de dessalement ; Étudiants médecine: vers une année blanche? ; Retenue à la source sur TVA ; Inclusion financière au Maroc ; Taxe d’habitation et TSC ; Digitalisation du commerce international ; Mesures pour faire face à la crise de l’eau ; Ouahbi veut contenir les plaintes dans la loi sur la procédure pénale… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:

Le Matin

Flexibilisation du régime de change: Bank Al Maghrib prend son temps 

L’évolution des indicateurs économiques nationaux est plutôt rassurante. C’est d’ailleurs ce qui a motivé la décision du Conseil de Bank Al-Maghrib d’abaisser de 25 points de base le taux directeur à 2,75%. Mais en dépit de l’amélioration des données macro-économiques, la Banque centrale entend prendre largement son temps avant de franchir le pas et enclencher la deuxième étape dans la flexibilisation du régime de change. Le wali de l’Institut d’émission, Abdellatif Jouahri, est, en effet, catégorique : tant que les opérateurs économiques ne seront pas encore prêts, il vaut mieux attendre. Sur d’autres chantiers, à l’instar de la création d’un marché secondaire des créances en souffrance ou encore la digitalisation des transactions commerciales, la mobilisation se poursuit.

Carrières de sable et de marbre : ce que coûtent les dysfonctionnements du secteur au budget de l’État 

La mission exploratoire temporaire sur les carrières de sable et de marbre, initiée par la Chambre des représentants, a dressé un tableau sombre de la situation du secteur. Selon le rapport, qui a été présenté mardi dernier lors d’une réunion de la Commission permanente des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement, le secteur ne rapporterait à l’État qu’entre 40 et 50 millions de dirhams par an, alors que les revenus devraient se situer à hauteur de plus 900 millions de dirhams. Le secteur souffre par ailleurs de plusieurs dysfonctionnements, notamment le maintien de monopoles et la persistance des carrières non contrôlées dont le nombre dépasse 1.800 sites.

L’Opinion

Station de dessalement: le Maroc porte sa capacité de production à 192 millions m3 

Les stations de dessalement de l’eau de mer au Maroc connaissent une expansion remarquable, avec une capacité de production actuelle de 192 millions de mètres cubes (m3). Parmi cette production, plus de 80 millions de m3 sont destinés à l’eau potable, tandis que le reste est alloué à l’irrigation et à l’industrie, selon le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, qui s’est exprimé mardi à Rabat. Lors d’une session de questions orales à la Chambre des Conseillers, Baraka a expliqué que le développement du dessalement de l’eau de mer s’inscrit dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027. Ce programme a permis la création de plusieurs stations de dessalement, illustrant les avancées significatives du secteur.

Étudiants médecine: le spectre d’une année blanche plane sur les Facultés

Les étudiants en médecine semblent déterminés à aller jusqu’au bout de la lutte. En dépit de la reprise du dialogue avec le gouvernement, le blocage se poursuit faute d’un compromis. Les représentants des étudiants se disent insatisfaits de l’offre gouvernementale, dont les grandes lignes ont été présentées par le porte-parole de l’Exécutif, Mustapha Baitas. Encadrement pédagogique, réforme du troisième cycle, amélioration des stages hospitaliers, indemnités… Le gouvernement a fait plusieurs concessions sans céder sur la réduction de la durée de formation. En colère, les étudiants envisagent de boycotter les examens de la session du printemps dont le calendrier est dévoilé. Le boycott reste le mot d’ordre quitte à déboucher sur une année blanche. Interrogés à ce sujet, les professionnels du domaine médical reconnaissent la possibilité que la réduction de la durée de formation à 6 ans puisse affecter la perception des futurs médecins marocains à l’étranger, et, par conséquent, leurs perspectives professionnelles à l’international.

Les Inspirations éco

Retenue à la source sur TVA: les comptables agréés aux avant-postes pour l’application 

«Les comptables agréés se trouvent au cœur de la mise en œuvre des nouvelles mesures de retenue à la source sur la TVA», déclare Younes Idrissi Kaitouni, directeur général des Impôts, dans une lettre adressée au président de l’Organisation professionnelle des comptables agréés (OPCA). Un rôle crucial qui appelle ces professionnels à relever plusieurs défis de taille. Comme l’explique le directeur des Impôts, ces professionnels du chiffre seront aux avant-postes pour accompagner leurs clients dans l’appropriation de cette réforme majeure. Leur mission sera triple : expliquer les tenants et aboutissants de ce nouveau régime, veiller au respect scrupuleux des obligations déclaratives et de paiement, mais aussi planifier stratégiquement l’impact financier des retenues. Il faut dire que ces professionnels auront d’abord un rôle clé de pédagogues et de vulgarisateurs auprès de leur clientèle. Ils devront expliquer dans les détails les tenants et aboutissants de ce nouveau dispositif de retenues à la source sur la TVA.

Inclusion financière au Maroc: comment relever le défi de la bancarisation?

L’inclusion financière au Maroc a bien avancé. Entre les deux derniers rapports Findex de la Banque mondiale, elle a progressé de 20 points. Un pas positif, mais qui doit être renouvelé, estiment à l’unisson les intervenants à une table ronde organisée par le Cercle des ÉCO. En effet, cette inclusion ne saurait être la finalité, puisque «l’objectif est de parvenir à une inclusion économique et une croissance inclusive», rappelle Hakima Alami de Bank Al-Maghrib. Malgré des résultats encourageants, «la parité dans l’inclusion financière reste encore à atteindre», souligne de son côté Mehdi Benbachir de Société Générale Maroc. «Nous devons intensifier nos efforts pour atteindre une véritable inclusion financière qui englobe toutes les catégories de la population, y compris les femmes et les jeunes. Il est impératif de mettre en place des stratégies spécifiques pour ces segments de la population», ajoute-t-il.

L’Economiste

Taxe d’habitation et TSC: la TGR désormais seule aux commandes 

C’est le big bang d’un projet enclenché depuis 2022 et mis en œuvre de façon progressive entre deux grandes institutions publiques. 2024 correspondant à la phase finale. En effet, à partir du 1er juillet, les registres de la taxe d’habitation et de la taxe de services communaux (TSC) seront entièrement transférés par la Direction générale des impôts (DGI) à la Trésorerie générale du Royaume (TGR). Ce changement de responsabilité ne nécessitera aucune démarche particulière de la part des contribuables. Mais, pour leurs futures démarches à partir du ler juillet, ils devront s’adresser aux bureaux de perception de la TGR ou se connecter sur son site. Pour les usagers, le transfert intégral des dossiers relatifs aux deux taxes locales devrait se traduire par une amélioration de la qualité de services puisqu’ils ne seront plus ballotés entre deux administrations distinctes et pourront traiter avec un seul et même interlocuteur.

Digitalisation du commerce international: le Maroc s’engage 

C’est décidé, le Maroc va rejoindre le groupe des 9 pays qui ont adopté la loi type sur les documents transférables électroniques. Le projet, qui vise à soutenir la numérisation des transactions commerciales du Royaume, sera lancé officiellement dans quelques jours par le ministère de l’Industrie et du Commerce et la Berd. L’annonce a été faite par Catherine Bridge Zoller, juriste au sein du Programme de transition juridique de la Berd, lors de la conférence organisée à Casablanca sur la digitalisation du commerce international au Maroc. Et ce, en collaboration avec la Chambre de commerce internationale, la Chambre de commerce internationale Maroc et certains cabinets spécialisés. Selon Bridge Zoller, l’adhésion du Maroc se fera à travers le Programme de transition juridique de la Berd. Un programme visant à améliorer le climat de l’investissement dans les pays où Berd investit.

Alahdath almaghribia

Mesures gouvernementales pour faire face à la crise de l’eau 

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a affirmé que le pays connait « une urgence hydrique » causée par la sécheresse et les températures élevées. Le ministre a indiqué, lors d’une session de questions orales à la Chambre des conseillers, que pour répondre à l’urgence hydrique que connait le Maroc, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures comportant l’accélération du rythme d’achèvement des travaux de construction de 18 barrages en les réduisant de 6 mois, en plus de rationaliser la consommation d’eau dans le secteur agricole en ayant pour objectif d’irriguer un million d’hectares au goutte-à-goutte d’ici 2030, tout en améliorant le rendement des canaux d’eau, étant donné que le gouvernement œuvre à réduire le taux de pertes enregistrées dans les canaux de distribution d’eau, qui avoisinent actuellement 30 à 50%. Parallèlement, le ministre a mis en garde contre l’aggravation de la crise de pénurie d’eau dans le Maroc, soulignant que le Royaume n’a jamais fait face à six années consécutives de sécheresse, comme c’est le cas aujourd’hui, ajoutant que les températures ont augmenté pour la première fois de l’histoire de 1,5 degrés Celsius.

Al Akhbar

Ouahbi veut contenir les plaintes dans la loi sur la procédure pénale 

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a révélé que le projet de loi sur la procédure pénale comprend des amendements et des nouveautés visant à limiter et contenir les dénonciations calomnieuses avec des procédures d’investigations approfondies pour vérifier la véracité des faits. Dans une réponse à une question écrite à la Chambre des conseillers se rapportant à ce sujet, Ouahbi a indiqué que la question des dénonciations calomnieuses est au centre de l’attention du ministère. A cet effet, poursuit le ministre, le projet de loi sur la procédure pénale a connu l’ajout de plusieurs nouveautés et amendements, visant essentiellement à améliorer les procédures d’enquête pénale en habilitant le ministère public à mener les enquêtes préliminaires afin de vérifier la véracité des plaintes anonymes, avant d’entamer les investigations à leur sujet, et ce, dans le but de limiter le nombre de plaintes et dénonciations anonymes portées dans le but de dénoncer des prétendus auteurs de faits inexacts.

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