La revue de presse de ce mardi 4 juin

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La revue de presse de ce jeudi 04 juillet
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L’automobile consolide sa position de champion des secteurs exportateurs ; Nouvelle offensive de Driss Lachgar contre le gouvernement ; La lutte contre les intermédiaires constitue une priorité pour les consulats généraux français au Maroc ; La faible croissance des crédits aux entreprises se poursuit ; Taxis vs VTC: une guerre qui s’éternise ; Le gouvernement recourt aux crédits budgétaires supplémentaires ; Gestion de l’eau ; Progression notable des exportations au T1 ; ACAPS: un nouveau plan stratégique ; Abdellatif Zaghnoun: la réforme des EEP vise à “corriger les dysfonctionnements structurels” ; Feu vert à l’opération de financement du budget ; Les pharmacies entament la commercialisation des compléments alimentaires et des produits à base de cannabis ; Une guerre ittihadie prématurée… Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

Le Matin

L’automobile consolide sa position de champion des secteurs exportateurs au Maroc 

C’est une tendance qui se consolide davantage. L’industrie automobile confirme sa position de champion des secteurs exportateurs au Maroc. Selon les données de l’Office des changes à fin avril dernier, les expéditions de l’automobile ont progressé de 12,8% à 52,7 milliards de dirhams. L’industrie aéronautique continue également de carburer à l’export et semble promise à de belles perspectives de croissance, surtout avec l’installation dans le Royaume, au cours des 3 derniers mois, de nouveaux opérateurs étrangers à l’instar de Pratt & Whteney, Aciturri, Böllhoff et Trelleborg. Ses expéditions à fin avril ont augmenté de 17,3% à 8,3 milliards de dirhams. Le secteur des phosphates et dérivés, jadis premier exportateur, est relégué au troisième rang avec des exportations qui ont progressé de 4,7% à fin avril.

Nouvelle offensive de Driss Lachgar contre le gouvernement : l’initiative «citoyens.ma» sous le feu des critiques 

Lors du neuvième congrès régional de l’USFP à Oujda, Driss Lachgar a vivement critiqué l’opération «citoyens.ma» lancée par l’Exécutif. Pour le premier secrétaire du parti de la rose, cette initiative n’est rien d’autre qu’une «campagne électorale déguisée» et financée par des fonds publics, visant à promouvoir le «trio» au pouvoir en vue des prochaines échéances électorales de 2026. Lachgar a accusé le gouvernement de contourner les institutions démocratiques, à travers une «action qui tente de dévaloriser et de réduire le travail parlementaire en créant d’autres alternatives pour diffuser le discours gouvernemental avec des fonds publics et des objectifs électoraux». Une attaque frontale qui confirme la rupture totale entre le parti de la rose, icône de la gauche historique, et la coalition gouvernementale au pouvoir.

Consule générale de France à Rabat: «La lutte contre les intermédiaires constitue une priorité pour les consulats généraux français au Maroc» 

À l’approche de la saison estivale, la demande de visas Schengen explose, en particulier pour des destinations comme l’Espagne et la France. Entre ceux qui font face à un refus et ceux qui peinent à trouver un rendez-vous, de nombreux Marocains, souhaitant passer leurs vacances d’été à l’étranger, rencontrent certaines difficultés. Face à cette situation, Sandrine Lelong-Motta, consule générale de France à Rabat, a souligné sa détermination à lutter contre les intermédiaires illégaux qui vendent les rendez-vous pour le visa. “La lutte contre les intermédiaires constitue une priorité pour les consulats généraux français au Maroc”, a-t-elle affirmé dans un entretien accordé au journal. “Il s’agit d’une pratique illégale qui sévit malheureusement dans le Royaume et qui prive des centaines de personnes de leur droit d’obtenir un rendez-vous de manière transparente”, a-t-elle ajouté. L’action de ces officines “est dommageable à la fois pour les demandeurs marocains, mais aussi pour le bon fonctionnement de nos services, et donc l’image de la France”, a-t-elle souligné.

La faible croissance des crédits aux entreprises privées se poursuit

À fin avril 2024, malgré une augmentation globale de 6% de l’encours du crédit bancaire, les prêts aux entreprises non financières privées n’ont progressé que de 0,9%. Cette croissance modeste contraste avec la forte hausse des crédits aux agents financiers (+28,1%) et aux sociétés publiques (+24,3%). Le ralentissement a été impacté par la baisse des facilités de trésorerie, en lien avec la diminution des prix des importations et l’amortissement des prêts bénéficiant des lignes de garantie mises en place lors de la crise pandémique.

L’Opinion

Taxis vs VTC: une guerre qui s’éternise au détriment de la population ! 

Depuis son accession au poste de ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil s’est engagé à réguler l’activité des VTC, mais les tensions persistantes entre les chauffeurs de taxi et les conducteurs de VTC entravent cette initiative. Les récents affrontements, comme celui survenu à Casablanca en mars dernier, reflètent un climat de tension où la régulation semble une mission impossible. Les chauffeurs de taxi s’opposent fermement à la concurrence des VTC, dénonçant leur illégalité et craignant pour la sécurité publique. Malgré les critiques envers les taxis pour la détérioration de leurs services, les syndicats promettent des améliorations, notamment grâce à l’utilisation de technologies.

Le gouvernement recourt aux crédits budgétaires supplémentaires

Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret n° 2.24.468 relatif à l’ouverture de crédits supplémentaires au profit du budget général. Une partie du montant mobilisé sera consacrée à la mise en œuvre des engagements du gouvernement issus du dialogue social pour l’année 2024. Plusieurs entreprises et établissements publics (EEP) vont également bénéficier de l’aide publique, notamment l’ONEE pour maintenir son équilibre financier, et l’ONCF pour ses projets en cours, dont les nouvelles lignes LGV et l’extension du réseau ferroviaire national pour la période 2024-2030. Cette opération est la quatrième du genre en trois ans. Ce qui soulève des questions sur la durabilité à long terme des équilibres financiers du pays.

Les Inspirations éco

Gestion de l’eau: Vers un modèle d’économie circulaire en milieu urbain 

Dans un contexte marqué par une urbanisation accélérée et une pression croissante sur les ressources hydriques, le Maroc se dote d’un projet ambitieux d’économie circulaire de l’eau en milieu urbain. Ce programme, initié par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, en partenariat avec la GIZ et soutenu par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), vise à transformer la gestion de l’eau dans les villes marocaines en intégrant les principes de durabilité et de résilience climatique.

Progression notable des exportations au premier trimestre 2024 

Le taux de couverture des importations par les exportations a affiché une progression au cours des quatre premiers mois de l’année 2024. Cet indicateur, qui mesure le rapport entre les exportations et les importations, a gagné 1,2 point, reflétant ainsi une amélioration notable de la balance commerciale dont le taux de couverture est passé de 61,2% en 2023 à 62,4%. En se référant aux échanges commerciaux de marchandises, force est de constater que la balance commerciale, notamment le volet lié aux exportations, a affiché une hausse de 3,5%, soit l’équivalent de 5 MMDH, passant de 145 MMDH à fin avril 2023 à 150 MMDH à fin avril 2024. Pour ce qui est des importations, elles ont également enregistré une augmentation de 1,6%, soit 3,787 MMDH. En suivant de plus près la tendance annuelle, les importations ont augmenté de 237 MMDH, durant les quatre mois de 2023, à 241 MMDH à fin avril 2024. De ce fait, le déficit commercial s’est allégé de l’ordre de 1,4%, passant à 90,7 MMDH à fin avril 2024 contre 92 MMDH un an auparavant, selon les données du commerce extérieur élaborées sur la base des déclarations douanières.

ACAPS: un nouveau plan stratégique pour l’innovation et la résilience 

L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) rend public son plan stratégique triennal pour la période 2024-2026. Ce plan, fruit d’une démarche participative et concertée, indique l’Agence, exprime la vision de l’ACAPS en tant qu’autorité innovante et proactive, capable de s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Ce plan repose sur cinq grandes orientations stratégiques, chacune accompagnée d’objectifs et d’actions prioritaires, visant à transformer le secteur des assurances et de la prévoyance sociale au Maroc. Dans cette nouvelle feuille de route, l’ACAPS s’engage à renforcer les droits des assurés, des bénéficiaires de contrats, et des adhérents des organismes de prévoyance sociale. Cette orientation vise à améliorer la qualité des services offerts, promouvoir les bonnes pratiques dans le secteur et poursuivre l’éducation financière du grand public.

L’Economiste

Abdellatif Zaghnoun: La réforme des EEP vise à “corriger les dysfonctionnements structurels” constatés 

Abdellatif Zaghnoun, directeur général de l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’Etat et de suivi des performances des établissements et entreprises publics, a affirmé que l’approbation des orientations stratégiques de la politique actionnariale de l’État est une étape “décisive” dans l’avancement de la réforme des établissements et entreprises publics (EEP) et pose les bases d’une vision “claire” et “structurée” pour “un meilleur encadrement de l’intervention de l’Etat en tant qu’actionnaire”. “La réforme du secteur des EEP s’inscrit dans le sillage des hautes orientations royales visant à corriger les dysfonctionnements structurels dont pâtissent certains EEP et à améliorer l’efficacité et l’efficience de ces acteurs étant donné leur rôle stratégique et incontournable dans l’économie marocaine”, a-t-il souligné dans un entretien accordé au journal.

Al Ahdath Almaghribia

Feu vert à l’opération de financement du budget 

Après avoir informé les membres de la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants des détails du décret d’ouverture de crédits budgétaires au profit du budget, le gouvernement tient, mardi, une réunion similaire avec la Commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, afin d’obtenir le feu vert concernant la mise en œuvre de ce décret. Ces crédits budgétaires supplémentaires interviennent dans le contexte des efforts du gouvernement pour le maintien des équilibres macro-économiques, le renforcement de la stabilité sociale et l’exécution du chantier de protection sociale lancé par le Royaume. Le gouvernement se trouve également dans une situation d’engagement vis-à-vis de l’exécution de l’accord social signé avec les syndicats, qui prévoit une hausse générale des salaires des fonctionnaires, outre les hausses prévues suite aux dialogues sectoriels, ce qui n’était pas prévu dans la loi de finances pour 2024.

Al Akhbar

Les pharmacies entament la commercialisation des compléments alimentaires et des produits à base de cannabis 

Les pharmacies ont entamé dès le 1er juin, la commercialisation des produits de cannabis, sur la base d’un accord entre la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (FNSPMP), la Direction des médicaments et de la pharmacie, et des responsables de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC). Selon des sources au sein de la FNSPM, ces produits sont autorisés à la vente exclusive en pharmacie, après avoir respecté les taux autorisés de Tétrahydrocannabinol (THC), car avec un taux supérieur à 1% ce produit est réservé exclusivement à l’industrie pharmaceutique. En revanche, quand ce taux est inférieur à 1%, les possibilités de conversion s’étendent pour inclure les produits cosmétiques et les compléments alimentaires, qui doivent, à leur tour, contenir une part de THC inférieure à 0,3%.

Assabah

Une guerre ittihadie prématurée 

La tournée du Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, parmi les branches de son parti a déclenché une guerre d’accusations de campagnes électorales prématurées, après avoir multiplié les plateformes pour s’attaquer à la mainmise exercée par les partis de la coalition gouvernementale, jusqu’à accuser certains ministres d’exploiter les ressources de l’État pour faire la promotion de leurs formations politiques. L’accusation de mainmise coïncide avec la fronde à l’intérieur du parti de la «rose». Selon des sources partisanes, Lachgar a fait entrer le bureau politique en réanimation, après avoir gelé ses réunions pour éviter les critiques de certains de ses membres pour prendre seul les commandes du parti, soulignant qu’il ne consulte personne au sujet de ses sorties et qu’il souffre du syndrome de « mégalomanie ». Le nombre des réunions du bureau politique actuel ne dépasse pas 12, entre des réunions en présentiel et à distance, avec une part de présence ne dépassant pas 36 membres des 53 membres constituant le bureau politique, relève la même source.

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